Avouons-le : au premier abord, la Galerie Art-Z pourrait donner l'impression d'une galerie d'art parisienne parmi tant d'autres. Sauf que cette première impression est aussi fausse que ce qu'elle cache est passionnant. Car depuis 1999, cette galerie pionnière milite pour la reconnaissance de l'art africain contemporain dans la capitale. Tout cela sous l'impulsion de son fondateur Olivier Sultan, qui, en plus de diriger la galerie, en est également le curateur. Le résultat ? Une sélection d'artistes parmi ce qui se fait de mieux sur le continent. Et des expositions engagées, questionnant les enjeux sociétaux les plus brûlants. Préparez-vous à découvrir un lieu unique qui redéfinit les codes du monde de l’art.
Galerie Art-Z : Bien plus qu'une simple galerie d'art à Paris
Peut-on vraiment penser que la découverte d’une galerie d’art à Paris se résume à un simple sigle sur une porte vitrifiée ? Avouons-le : qui n’a jamais poussé la porte d’un espace blanc immaculé, vaguement intimidé par le silence et les regards soupçonneux des galeristes ? Mais ici, halte au préjugé. La Galerie Art-Z vous attend avec son lot de surprises — et l’ennui, il n’a pas reçu d’invitation.
« Si vous cherchez le convenu, passez votre chemin. L’art ici n’est jamais tiède. »
Dès la première impression, la façade sobre de la rue Keller pourrait prétendre à la discrétion. Petit spoiler : ce n’est qu’un camouflage bien huilé. Car l’âme d’Art-Z ? Un souffle rare et volontairement indompté, qui plane depuis 2002 sur le 11ème arrondissement. Olivier Sultan (on y reviendra) a fait de cet endroit un terrain de jeu redoutable pour l’art contemporain africain – bien avant que cela ne devienne tendance, must I say !
Ce que dit la rue : Bastille, 11ème arrondissement, le cœur battant de l'art contemporain africain
Bastille... Ce nom seul suffit à faire frémir les amateurs d’agitation artistique. Ici, pas question de jouer les touristes blasés : tout crépite. Les murs du quartier bruissent d’affiches insolentes, les bars débordent jusqu’au trottoir et chaque vitrine semble défier l’ordre établi. Le 11ème arrondissement n’est ni sage ni policé – et c’est tant mieux.
Dans ce marasme jubilatoire d’ateliers et de galeries (trop souvent interchangeables), Art-Z s’impose comme un aiguillon : pionnière dans la promotion de l’art contemporain africain à Paris depuis plus de vingt ans (oui, deux décennies !), elle est aujourd’hui encore la référence absolue sur ce créneau sous-estimé.

L'ADN d'Art-Z : une plongée dans ce qui rend cette galerie unique
Qu’est-ce qui sépare Art-Z du reste ? Le détail qui change tout ? Une vision éditoriale sans compromission. Depuis ses débuts, une obsession anime sa programmation : défendre sans relâche la création africaine contemporaine et celle de sa diaspora — quitte à bousculer vos certitudes esthétiques ou morales (et franchement, on en redemande).
Loin des clichés folkloriques ou des effets de mode parisiens, Art-Z prône un engagement profond pour ses artistes. Chaque exposition devient une prise de position — parfois dérangeante, mais toujours nécessaire. On y découvre des œuvres incisives (Soly Cissé y a fait sensation), des jeunes talents inclassables ou des figures déjà majeures mais ignorées des institutions ronflantes.
Un secret entre nous : même après vingt ans, on ne ressort jamais indemne d’une visite chez Art-Z ; il y a toujours ce quelque chose — cette dissonance salutaire — qui vous ôte toute envie de repartir dans vos petits souliers bien cirés.
Olivier Sultan : Le visionnaire derrière la Galerie Art-Z
Peut-on sérieusement croire qu’un simple directeur de galerie puisse faire trembler les lignes, que dis-je, le socle même d’un art sous-représenté à Paris ? Voilà le genre de question que je me pose chaque fois que j’échange avec Olivier Sultan. Avouons-le, ce n’est pas un nom qui s’étale en dorures sur les colonnes du Tout-Paris. Pourtant, dans le monde feutré et souvent compassé des galeries, il tranche par une fébrilité contagieuse : commissaire d’exposition, critique d’art, photographe (et quitte à l’oublier : sculpteur), Sultan orchestre la sélection des œuvres chez Art-Z avec une acuité rare.
Qui est Olivier Sultan ? Plus qu'un directeur, un curateur passionné
Je vous parle ici de quelqu’un qui ne se contente pas d’accrocher des toiles pour épater la galerie (pardonnez l’expression facile). Olivier Sultan a fondé Art-Z en 1999 dans un Paris encore peu disposé à ouvrir ses vitrines à l’art africain contemporain. Il n’est pas juste galeriste mais défricheur — du genre qui préfère le terrain accidenté aux tapis rouges. On lui doit la capacité de révéler des artistes bien avant que le marché ne daigne leur accorder son onction.
Mon opinion sans détours ? Sa perspicacité frôle l’insolence : dénicher Soly Cissé avant le reste du monde ou offrir une première visibilité à Evans Mbugua prouve qu’il a ce sixième sens pour pressentir les mouvements artistiques authentiques. Combien d’imposteurs peuvent en dire autant, sérieusement ?
Son parcours singulier : du Zimbabwe à Paris, une vie dédiée à l'art africain
Le mot « atypique » n’est pas galvaudé pour qualifier son itinéraire. Pour ceux qui aiment les listes (et je sais que vous êtes là !), voici quelques jalons notables :
- Zimbabwe : Débuts décisifs auprès de la création locale ; immersion radicale dans les ateliers et collectifs.
- Afrique australe et de l’Ouest : Séjours prolongés entre Harare et Dakar – forgeant sa compréhension de l’art comme vecteur social.
- Retour à Paris : Fondations successives de la Galerie Art-Z (1999) puis du Musée des Arts Derniers (2002).
- Critique d’art et commissariat : Expositions majeures en France et à l’international ; collaborations inclassables.
Anecdote savoureuse — mais vraie : Sultan a passé quinze ans entre Afrique et Europe avant même de songer à ouvrir une galerie. Peut-on sérieusement parler d’opportunisme ? Les sceptiques sont priés de revoir leur copie…
La mission d'Olivier Sultan : un combat pour la reconnaissance et la diffusion de l'art contemporain africain
Sultan n’est pas neutre — loin s’en faut ! Sa mission est militante. Promouvoir l’art contemporain africain face au snobisme institutionnel parisien, c’est parfois boxer contre des moulins à vent… Mais il persiste avec une obstination presque joyeuse. Donner voix aux artistes absents des grandes foires ou boudés par certains commissaires infatués, voilà son « combat ». Le détail qui change tout ? Il ne s’agit pas seulement d’accrocher des œuvres : il s’agit de déplacer les lignes, reconfigurer le regard occidental.
Dans une interview récente (dont je vous recommande vivement le visionnage ci-dessous), Olivier Sultan confie combien chaque exposition relève davantage du manifeste esthétique que du simple événement mondain.
Rappel salutaire : sans son énergie opiniâtre, beaucoup d’artistes contemporains africains resteraient invisibles dans nos contrées trop souvent myopes. Vous trouvez ça anodin ? Je dirais plutôt que c’est radical – et vital.
L'Art contemporain Africain à l'honneur : Les trésors exposés chez Art-Z
Peut-on sérieusement prétendre connaître Paris et ignorer le laboratoire esthétique qu’est la Galerie Art-Z ? J’en doute. La vitrine de la rue Keller dissimule un véritable manifeste curatoriel pour l’art africain contemporain, bien loin de tout folklore réchauffé ou exotisme paresseux.
Une sélection pointue : quand l'Afrique contemporaine s'invite dans la capitale
La sélection artistique chez Art-Z n’a rien d’un alignement plat d’œuvres « dans l’air du temps ». Ici, chaque pièce – tableau, sculpture, photographie – est choisie pour sa capacité à ouvrir le champ des regards sur le continent africain et ses diasporas. La diversité des médiums (du bronze au textile en passant par la photographie documentaire) fait exploser les catégories convenues. Mieux : la programmation ose la confrontation entre générations, styles et géographies (Zimbabwe, Sénégal, Côte d’Ivoire, Éthiopie…), explorant autant l’urbain électrique que les héritages revisités.
« Ce qui nous intéresse, ce n’est pas simplement de montrer des œuvres venues d’Afrique mais de défendre une création sans concession, affranchie des attentes occidentales. L’artiste doit bousculer, déplacer nos certitudes » – Olivier Sultan
D’aucuns trouveront l’ensemble parfois déroutant : c’est précisément la marque de fabrique d’Art-Z — une galerie décidée à faire coexister force politique et puissance poétique dans sa programmation.
Les artistes phares : des noms à retenir pour comprendre l'avant-garde
Vous aimez les listes ? Moi aussi. Voici donc une poignée d’artistes passés sous les projecteurs d’Art-Z — et pas pour flatter votre œil paresseux :
- Sory Sanlé : Photographe burkinabè culte. Pour saisir l’énergie post-indépendance ouest-africaine en noir & blanc. Rien que ça.
- Robin Hammond : Son travail documentaire sur les sociétés africaines questionne frontalement droits humains et mémoire collective.
- Berry Bickle : Zimbabweenne aux installations multi-médias défiant toute classification ; mémoire coloniale triturée jusqu’à l’os.
- Chikonzero Chazunguza : Plasticien iconoclaste dont les œuvres détournent signes et symboles pour repenser identités africaines contemporaines.
- Marcel Kpoho : Virtuose du bronze béninois qui modernise le récit sculptural classique avec un humour caustique certain !
Le détail qui change tout ? Ces artistes ne sont pas là pour illustrer une tendance mais bien pour affirmer leurs propres tensions esthétiques. On frôle parfois la dissonance… et tant mieux !
Les expositions passées et présentes : un kaléidoscope d'expressions
Il serait criminel de réduire Art-Z à une simple galerie. Depuis plus de vingt ans : expositions collectives (« 20 jours / 20 artistes »), focus géographique sur le Zimbabwe contemporain ou encore escales arlésiennes comme « Bamako Encounters ». Le rythme y est effréné — jamais redondant. Récemment ? Une exposition collective où photographie sociale féroce côtoyait installation urbaine décalée… Peut-on rêver d’un éclectisme plus assumé ?

Impossible enfin d’oublier cette anecdote : lors d’une rétrospective dédiée au photographe Sory Sanlé, certains visiteurs pensaient découvrir des « archives ». Ils sont sortis sidérés par la modernité brute du propos — preuve que l’Afrique n’a rien à envier aux avant-gardes occidentales.
Peut-on vraiment parler d'art africain sans évoquer sa richesse contemporaine ?
Avouons-le franchement : réduire l’art africain à ses masques ou tissus relève aujourd’hui de la paresse intellectuelle (voire pire). L’Afrique contemporaine explose de vitalité esthétique — traversée par les déchirures postcoloniales comme par les fulgurances urbaines globalisées. Il est grand temps que Paris s’en rende enfin compte…
Ici chez Art-Z — pas besoin d’attendre le verdict des commissaires poussiéreux ou du marché spéculatif : c’est déjà demain que vous contemplez.
Visiter la Galerie Art-Z : Infos pratiques et comment s'y rendre
Avouons-le : il existe mille et une façons de se perdre à Paris, mais rater la Galerie Art-Z relèverait presque de l’hérésie contemporaine. Pour ceux qui n’ont pas peur d’affronter le 11ème arrondissement (ni un soupçon d’ironie sur leur GPS), voici le nécessaire pour ne pas passer à côté.
Où se trouve la Galerie Art-Z ? L'adresse qui compte
La galerie refuse obstinément le flou artistique dès qu’il s’agit de sa localisation. Notez-la — ou mieux, inscrivez-la dans votre mémoire vive :
- Adresse : 27 rue Keller, 75011 Paris
- Quartier : Bastille / Ledru-Rollin (11ème arrondissement)
On est ici au cœur du Paris bouillonnant, où l’art contemporain africain éclipse sans peine les galettes bretonnes des voisins.
Horaires d'ouverture : quand programmer votre escapade artistique
Peut-on sérieusement improviser une visite devant une galerie fermée ? Non, et croyez-en mon expérience peu glorieuse face à des portes closes un mercredi matin…
Checklist horaires :
- [ ] Mercredi : 14h00 – 19h00
- [ ] Jeudi : 14h00 – 19h00
- [ ] Vendredi : 14h00 – 19h00
- [ ] Samedi : 14h00 – 19h00
Notez que la galerie peut fermer lors des changements d’expo ou pour cause d’événements privés (ah, Paris…). Un coup de fil ne nuit jamais à votre dignité.
Se rendre à la Galerie Art-Z : un petit guide pour ne pas se perdre
Le détail logistique qui change tout ? L’accessibilité. La Galerie Art-Z joue franc-jeu avec le promeneur exigeant. Plusieurs options s’offrent à vous :
- Métro Bastille (lignes 1, 5, 8) – Sortie rue de la Roquette, trois minutes chrono si vous marchez « parisien ».
- Métro Ledru-Rollin (ligne 8) – Oui, c’est littéralement au coin !
- Pour les puristes du bus : lignes 61 ou 69 (arrêt Ledru-Rollin-Faubourg Saint-Antoine).
- Tramway ? Passez votre chemin, c’est une invention encore trop périphérique ici…
En rade d’inspiration après votre visite ou envie de prolonger dans un autre registre ? Jetez donc un œil aux galeries photographiques parisiennes pour varier vos plaisirs esthétiques.
Le détail qui change tout ? L'expérience immersive au-delà de la simple visite
Peut-on parler d’Art-Z comme d’un simple white cube ? Allons donc… Ici, la visite devient immersion — œuvres affûtées et espace modulable favorisent l’échange (oui, même avec le personnel passionné qui n’a rien du vigile blasé). Les œuvres dialoguent avec les visiteurs ; on peut croiser l’artiste en chair et en os lors des vernissages, ou repartir avec une anecdote improbable sur le processus créatif.
Au-delà des murs : Art-Z et son écosystème artistique
Peut-on sérieusement ignorer la présence numérique d'une galerie de cette trempe ? La Galerie Art-Z, loin des poses compassées de certaines institutions poussiéreuses, fait vibrer Instagram avec plus de 3 200 abonnés et un flux régulier de publications — dont certains aperçus d'expositions collectives qui feraient pâlir d'envie les attachés de presse les plus blasés. On y retrouve : stories en coulisses, annonces de vernissages (tenue Funki parfois recommandée — véridique !), documentation visuelle des œuvres – et même quelques éclats d’humour curatoriaux. Facebook n’est pas en reste, relayant événements à venir et rétrospectives marquantes.
Plateformes sociales où suivre la Galerie Art-Z :
- Instagram (galerie_art_z)
- Facebook (événements et annonces)

Avouons-le, côté presse, l’influence d’Art-Z n’est plus à démontrer. Le Monde salue depuis longtemps sa capacité à mettre en lumière l’art contemporain africain en France; L’Œil de la Photographie souligne l’audace de ses programmations dédiées à la scène africaine, et Artistik Rezo loue sa fidélité à des territoires encore trop peu explorés. Les échos médiatiques sont clairs : reconnaissance quasi unanime, crédibilité bétonnée par deux décennies sans concession.
Influence médiatique :
- ⭐⭐⭐⭐⭐ (Les critiques sont dithyrambiques — oui, même venant des éternels sceptiques)
Et puis… Peut-on se contenter d’une seule adresse dans le 11ème quand le quartier regorge littéralement de galeries pointues ? Je vous encourage vivement à pousser la curiosité jusqu’à quelques perles voisines, histoire d’affûter votre regard (et, pourquoi pas, contredire mes chapelles esthétiques…).
L’écosystème du 11ème arrondissement : galeries contemporaines comme Univer / Colette Colla ou Arts Factory, lieux hybrides type SLOW ou Couleur du Jour, photographes cultes chez Magnum Photos – sans oublier ateliers ouverts lors des parcours artistiques locaux.
Le détail qui change tout ? Ce quartier fonctionne comme un laboratoire à ciel ouvert où l’art se vit autant qu’il s’expose. Prendre le risque d’une overdose esthétique n’a jamais été aussi réjouissant.
Pourquoi la Galerie Art-Z est incontournable pour les amateurs d'art
Peut-on vraiment prétendre aimer l’art et ignorer la Galerie Art-Z ? Avouons-le, seuls les esprits vraiment distraits ou d’une mauvaise foi crasse s’y risqueraient. Voilà plus de vingt ans que cet espace parisien dynamite le paysage de l’art contemporain africain : une constance rare, un flair sans égal et une audace qui ferait pâlir bon nombre de pseudo-avant-gardes. Olivier Sultan n’est pas du genre à céder à la tiédeur ni à la facilité : il taille son sillon, révélant des artistes majeurs (Soly Cissé, Evans Mbugua…), assumant un engagement clair pour la création vivante du continent et de sa diaspora.
Le détail qui change tout ? Ici pas d’exotisme racoleur ni de folklore sous cellophane : juste l’exigence, l’inconfort parfois… et ce frisson unique lorsqu’on comprend qu’on est face à l’authentique contemporain.
Checklist : Pourquoi faut-il aller chez Art-Z ?
- Véritable pionnière dans la reconnaissance de l’art africain contemporain à Paris
- Direction visionnaire d’Olivier Sultan, expert passionné et défricheur insatiable
- Programmation sélective mêlant talents émergents et artistes confirmés
- Engagement militant : promotion de voix artistiques sinon ignorées des grandes institutions
- Atmosphère immersive, échanges directs avec les artistes et équipe passionnée
Je vous le dis franchement : si je devais n’en recommander qu’une, ce serait celle-ci. Oubliez vos certitudes, testez vos repères – poussez donc la porte rue Keller (oserez-vous ?).