La réponse est non. Parce qu'on l’a fait, et qu’on s’est promis de ne plus jamais recommencer. Alors, on a loué un pistolet à peinture. Récit d’une révélation.
Louer un pistolet à peinture : le raccourci vers une finition impeccable (ou pas !)
Louer un pistolet à peinture, c’est un peu comme réserver une suite au Lutetia pour une nuit : l’élan du luxe, l’absence d’engagement. Avouons-le, qui parmi nous a vraiment envie de stocker un engin aussi volumineux et capricieux qu’un pistolet Airless dans son placard à balais ? Pour des projets ponctuels — la chambre de bébé, le plafond dictatorial du salon ou la façade lépreuse de belle-maman — la location devient soudainement l’option la plus sensée et, osons le mot, élégante. L’économie réalisée n’est pas négligeable : acheter un modèle convenable coûte souvent plus cher que tout votre stock de pinceaux réunis depuis 1998. En location ? On accède directement à des machines performantes, calibrées pour la tâche du jour.
La location, c’est s’offrir le nec plus ultra sans les chaînes : « Le luxe de l’éphémère, c’est pouvoir choisir un outil d’exception juste pour l’instant d’une métamorphose. »
La location : une affaire de pro ou une bonne idée pour le particulier audacieux ?
Peut-on sérieusement réserver cette pratique aux seuls artisans bardés de devis ? Détrompez-vous ! Les plateformes pullulent (Kiloutou, Leroy Merlin… mais aussi Bricolib ou AlloVoisins entre particuliers) et oui, vous pouvez louer vous aussi, même si votre expérience se limite à repeindre le radiateur. Voici pourquoi un particulier éclairé devrait tenter l’aventure :
- Coût réduit vs. achat (et on évite ainsi les regrets post-consommation)
- Usage ponctuel : pour ne pas dormir entouré d’outils inutilisés
- Tester avant d’investir dans une machine professionnelle (au cas où votre passion naissante volerait en éclats dès la première giclée)

Les promesses de la location : rapidité, uniformité, et moins de traces de pinceau (avouons-le, c'est tentant)
Ceux qui ont déjà frotté des murs entiers au rouleau savent la vérité cruelle : rien n’égale la cadence d’un bon pistolet à peinture. Pour couvrir rapidement plafonds ou façades — sans devoir masser son poignet chaque soir — difficile de faire mieux ! On vise ainsi une application régulière (le fameux « voile homogène ») qui épargne au regard ces horribles lignes laissées par les pinceaux rebelles.
Consommables et matériel annexe pour une expérience picturale complète
Peut-on sérieusement imaginer pulvériser une laque satinée sans s’être équipé d’un arsenal de consommables dignes de ce nom ? Ne faites pas cette erreur courante. Outre la machine elle-même, il faut penser à tout le cortège d’accessoires :
- Peinture adaptée (souvent à diluer avec soin selon la notice du fabricant, sinon bonjour les grumeaux !)
- Solvants pour nettoyage immédiat (l’épreuve du nettoyage n’est pas un mythe, croyez-moi)
- Buses & filtres pour affiner ou élargir le jet selon l’effet recherché
- Chiffons absorbants (pour essuyer vos maladresses plus fréquentes qu’admises)
- Bâches de protection et ruban de masquage – le duo sans lequel votre sol boira plus de couleur que vos murs
- Combinaison jetable et masque respiratoire, parce qu’avaler un nuage de peinture n’a jamais été tendance
Certains loueurs proposent ces indispensables à la vente ou en supplément : c’est tentant mais rarement donné. Mieux vaut arriver préparé !
