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Émaux de Longwy prix : guide pour estimer, acheter et collectionner

Le vase ci-dessus est à vendre 25.000€. D’autres, 200€. On décrypte le prix des émaux de Longwy.

18 min
Guides Shopping
5 October 2025 à 11h47

Leurs nuances éclatantes et formes d’un autre temps cachent une histoire fascinante, un savoir-faire inouï, et un investissement (potentiellement) juteux. Encore faut-il savoir comment les choisir. C’est tout l’objet de notre dernier article : on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le prix des Émaux de Longwy. — Leurs valeurs et caractéristiques cachées. — Où et comment dénicher la perle rare sans se ruiner. — Bonus : comment faire estimer vos pièces pour (peut-être) dénicher un trésor. — (Re)bonus : 10% sur votre 1er achat chez Maison Citron (code LN10). — (Re-re)bonus : accédez à nos pépites avant tout le monde. — (Re-re-re)bonus : chat illimité avec nos experts. — (Re-re-re-re)bonus : participez à nos concours mensuels. — (Re-re-re-re-re)bonus : 1 mois offert.

Les Émaux de Longwy : une valeur sûre au-delà du prix ? ✨

L'Émail de Longwy, une signature de l'artisanat d'art français : ce qu'il faut savoir avant d'en parler

Voilà un sujet qui met d’accord aussi bien les collectionneurs maniaques que les esthètes du dimanche : peut-on raisonnablement discuter du prix d’un Émail de Longwy sans s’attarder sur sa fabuleuse histoire ? Si vous me répondez oui, je vous invite à relire Proust, ou à défaut, la notice Wikipédia — mais bon courage !

La Manufacture des Émaux de Longwy naît en 1798, sous l’égide de la famille Boch (vous savez, ceux qui transformaient la céramique européenne en terrain d’expérimentation chic bien avant que Berlin ne pense au Bauhaus). Depuis plus de deux siècles, chaque pièce sortant des ateliers du Grand Est incarne un savoir-faire sans compromis, hérité et renouvelé. Avouons-le : vouloir résumer Longwy à « c’est joli et ça brille » revient à réduire Picasso à un dessinateur du dimanche…

"Chaque millimètre carré raconte une histoire" – Manufacture des Émaux de Longwy, 1798

Entre faïence et émail cloisonné, la technique Longwy — motifs nerveusement cernés de noir, couleurs vives et décors parfois dignes d’un trip halluciné chez Klimt — n’a jamais fait dans la demi-mesure. La Lorraine peut bomber le torse : ici, on perpétue l’exception française avec la précision d’un horloger suisse… saupoudrée d’une fantaisie toute hexagonale.

Prix moyen d'un Émail de Longwy : de l'accessible au coup de folie

Ah ! Le moment tant redouté où l’on parle gros sous. Peut-on sérieusement croire qu’un objet aussi mystérieux ait un seul prix ?

En réalité, la gamme est vertigineuse. Sur Leboncoin ou Etsy (oui, même mamie s’y met), on trouve des petits vases entre 100 et 200 euros – parfaits pour épater votre belle-mère ou cacher vos stylos mordeurs. Vous rêvez plus grand ? Des pièces signées par des artistes contemporains ou sorties en édition limitée flirtent sans rougir avec les 5 000 à 8 000 euros sur les plateformes internationales. Quant aux chefs-d’œuvre historiques passés en salle des ventes (motif paquebot Normandie signé Danilo Curetti, pour les snobs), ils s’arrachent parfois à 7 800 euros voire plus. Le détail qui change tout ? Parfois une simple signature.

Anecdote véridique : lors d’une brocante pluvieuse à Nancy (ne riez pas), j’ai vu un vide-grenierier brader un cendrier Longwy pour le prix faramineux… d’un sandwich merguez. Il avait confondu le décor floral Art Déco avec une production industrielle quelconque. Certains ont le flair du flairage !

Pourquoi le prix des Émaux de Longwy peut-il varier autant ? Les facteurs clés à considérer

Soyons honnête : le marché n’a rien d’une équation scolaire linéaire. Plusieurs ingrédients font danser allègrement les chiffres sur les étiquettes :
- Période : Une pièce Art Nouveau ou Art Déco sera regardée autrement qu’un vase issu des années 1980 (à moins d’être fan inconditionnel du motif « abstrait douteux »).
- Complexité du décor : Plus il y a de couleurs et de cloisonnés minutieux (or, cobalt…), plus le tarif grimpe au plafond sans demander pardon.
- Signature & provenance : Un nom connu ou une collaboration prestigieuse fait flamber la cote comme une bougie devant Klimt.
- État & rareté : Les restaurations hasardeuses se voient comme le nez au milieu du visage. Les pièces mint, elles pulsent leur éclat jusqu’à faire pâlir vos voisins.
- Taille : Oui oui, parfois c’est la taille qui compte.

Bref, le prix dépend autant du réel que de l’imaginaire collectif autour d’un objet. Et franchement : qui a envie d’être rationnel face à ça ?

Peut-on sérieusement parler d'investissement ? Comprendre la fluctuation du marché

Investir dans les Émaux de Longwy… Vaste blague ou coup financier éclairé ? Avouons-le sans détour : le marché reste imprévisible — parfois aussi absurde qu’une vente aux enchères où un tableau « monochrome blanc » affole Wall Street. La valeur tient autant au prestige qu’à la demande fluctuante des nouveautés.
Mais attention ! Un point sur lequel même les banquiers s’accordent : la réputation artisanale intransigeante et la longévité stylistique font des Émaux une valeur-refuge parmi les objets décoratifs français.

L’investissement ne devrait être que la cerise sur le gâteau ; privilégiez plutôt l’émotion esthétique et la singularité patrimoniale.

Petit secret glané auprès d’un commissaire-priseur facétieux : « L’artisanat traverse mieux les siècles que les modes financières aux cheveux gras »… Je n’aurais pas dit mieux.

Décrypter le prix : les éléments qui déterminent la valeur d'un Émail de Longwy 💰

Maintenant que nous avons effleuré la question du prix, penchons-nous sur ce qui, concrètement, donne à un Émail de Longwy cette aura et cette valeur si particulières. Ce n'est pas juste une jolie potiche, oh que non !

L'histoire et la rareté : l'influence du passé sur la valeur actuelle

Avouons-le, tout objet n’a pas la chance de voir son passé dicter si vigoureusement sa cote présente. Les émaux de Longwy, surtout ceux frappés sous l’Empire napoléonien ou orchestrés par l’ingénieux Charles Régnier, ne courent malheureusement pas les brocantes du dimanche ; ils se faufilent discrètement dans les ventes spécialisées et les catalogues confidentiels.

Plus l’époque est reculée, plus la pièce s’entoure d’une rareté quasi-mystique. Les tirages limités (comme les fameux œufs numérotés ou services décor égyptien) déclenchent aujourd'hui des enchères dignes de la ruée vers l'or : qui rêve encore d’un plat du Second Empire ou d’un vase Art Déco signé par un maître voit bien son portefeuille menacé par le simple mot « ancien ». Le passé, chez Longwy, n’est pas une nostalgie poussiéreuse : il dicte crânement le présent.

Anecdote en passant : j’ai croisé un collectionneur persuadé que sa boule midi édition limitée financerait ses vacances à Biarritz... Il avait raison. La rareté fait parfois mieux qu’un plan retraite !

Le savoir-faire d'exception : de la faïence brute à l'émail cloisonné

Peut-on sérieusement parler d'art sans disséquer la technique ? Laissez-moi rire doucement. La renommée des Longwy ne doit rien au hasard chromatique. Ici, on caresse une faïence brute avant de lui infliger — avec amour — un dessin aux contours noirs typiques. Chaque alvéole est alors garnie patiemment, goutte à goutte (non, ce n’est pas une légende), d’émaux riches en pigments précieux comme le cobalt ou le chrome.

La technique du cloisonné adoptée dès 1875 n’a rien d’un tour de magie : elle demande des ouvriers qualifiés dont le geste précis défie le RSI et les robots. Pas moins ! La cuisson finale sublime les couleurs et donne aux motifs cette vibration que même votre voisin grincheux remarquera… Si ce n’est pas exceptionnel, je veux bien remballer ma collection !

L'artiste, la signature et le motif : les détails qui font grimper la cote

Le détail qui change tout ? Un nom griffonné sous la base ou un motif reconnaissable entre mille. Un vase signé Danilo Curetti avec son paquebot Normandie s’arrache à 7 800 euros pendant qu’un anonyme traîne sur Leboncoin à côté d’une lampe IKEA fatiguée.

Certaines signatures font frissonner jusqu'aux commissaires-priseurs : Charles Régnier (pour ne citer que lui), mais aussi Nicolas Blandin ou Lucien Lévy-Dhurmer pour leurs collaborations audacieuses. Les motifs Art nouveau qui fleurissent à Paris ou Nancy, les arabesques stylisées héritées de Metz… Tout cela raconte un pan du goût français dont la flamboyance attire autant les puristes que les néophytes en quête d’authenticité.

Retenez ceci : sur le marché du Longwy, on paie toujours pour la signature et le motif.

L'état de conservation : l'impact des marques du temps sur la valeur

Éternelle question : faut-il pleurer sur une égrenure ou célébrer chaque fêlure comme si elle racontait vos propres rides ? Soyons directs : l’état impeccable reste roi des estimations sévères. Une pièce sans éclat ni restauration douteuse (oui oui je vous vois avec vos tubes de superglue) vaut bien plus cher – c’est triste mais c’est ainsi.
Les pigments bleus ou dorés sont souvent capricieux; leur fragilité rend encore plus précieuse une pièce « mint », intacte malgré des décennies voire siècles d’exposition.

Dans le jargon confiné des salles de vente comme des forums obscurs : “excellent état” = jackpot potentiel; “quelques traces du temps” = négociation illico et baisse sèche du prix affiché.
Jamais oublié cette coupe signée retrouvée lors d'une succession : minime fêle invisible mais… 40% envolés sur l’expertise finale !!

Règle implacable : le moindre éclat déprécie plus sûrement qu’un mauvais CV dans la haute couture parisienne.

Où dénicher votre trésor : acheter un Émail de Longwy neuf ou d'occasion 🛍️

Alors, où allons-nous chercher la perle rare sans se ruiner ? C'est là que l'aventure commence vraiment, entre temples de l'art et recoins poussiéreux !

La Manufacture des Émaux de Longwy 1798 : le temple de la création contemporaine

Vue extérieure de la Manufacture des Émaux de Longwy, un bâtiment historique où le savoir-faire ancestral perdure à travers des créations contemporaines inspirées des styles Art nouveau et Art déco.

Si vous rêvez d’une expérience quasi-religieuse au royaume du cloisonné, il n’y a qu’une adresse : la Manufacture des Émaux de Longwy 1798. Ici, on ne flâne pas entre les rayons impersonnels mais on frôle les murs imprégnés par deux siècles d’histoire. L’ambiance oscille entre laboratoire secret (on entendrait presque chuchoter les pigments) et galerie d’art contemporain.

Le choix y est vaste : vases massifs ou œufs décoratifs plus modestes, pièces signées par Thérèse d’Encausse ou issues de collaborations avec des artistes actuels. Certes, la facture grimpe plus vite qu’une enchère à Drouot (comptez plusieurs centaines à quelques milliers d’euros pour une pièce neuve), mais ici l’authenticité est garantie. Peut-on vraiment mettre un prix sur l’aura du grand-œuvre contemporain ? Offres spéciales ponctuelles dans les boutiques de Nancy, Metz ou directement sur place : Offres spéciales Manufacture Longwy.

Les boutiques spécialisées et les antiquaires : la quête des pièces rares

Pour ceux qui ont le goût du risque (et du romantisme), cap sur les antiquaires et boutiques spécialisées. Ces repaires – parfois plus labyrinthiques qu’un musée municipal – sont LA scène de chasse idéale pour traquer le vase oublié ou l’assiette introuvable.

Des places fortes existent : Paris bien sûr (où chaque vitrine se prend pour un mini-Louvre), Metz et Nancy pour rester en Lorraine, mais aussi quelques échoppes confidentielles dans tout l’Hexagone. Le revers ? Les prix peuvent tutoyer l’hyperbolique dès qu’un marchand sent poindre votre œil humide d’amateur transi… Avouons-le : chaque trouvaille ressemble à une victoire contre la banalité.

Le marché de l'occasion : Leboncoin, eBay et autres pépites cachées

Acheter en ligne un Émail de Longwy relève autant de la pêche miraculeuse que du parcours du combattant. Entre Leboncoin (où se côtoient merveilles authentiques et navrantes contrefaçons) et eBay (le Far West international), il faut avoir le cuir solide… et l’œil aiguisé.
Gare aux arnaques ! Le détail qui change tout ? Lisez bien entre les lignes !

Voici les points de vigilance avant tout achat d’occasion :
- Exigez des photos nettes sous tous les angles (base incluse)
- Vérifiez scrupuleusement la signature/marquage (ni floue ni absente)
- Comparez avec les modèles connus selon l’époque (un décor Art nouveau ne pousse pas magiquement sur une forme 1980…)
- Demandez toujours l’état réel — chaque éclat doit être photographié ; méfiez-vous du "très bon état" trop enthousiaste !
- Fiez-vous aux évaluations du vendeur si achat en ligne ; fuyez les nouveaux profils mystérieux !
- Préférez rencontrer en direct pour examiner soi-même ; sinon exigez une facture descriptive.

Anecdote piquante : j’ai vu un jour passer un « œuf Longwy signé Picasso » sur eBay… Devinez le niveau d’authenticité !

Comment s'assurer de l'authenticité et de la qualité avant l'achat ?

On ne le répètera jamais assez : mieux vaut être trop prudent que trop naïf ! Même chez certains antiquaires peu regardants – ou pire, sur internet – il existe plus de copies que chez Tati à la grande époque. Pour ne pas risquer votre PEL sur une mauvaise pioche, voici une checklist rapide :

  • Signature (ou cachet) clairement lisible : "Émaux de Longwy", "Longwy France", voire mention spécifique à une période/atelier.
  • Cohérence stylistique : motifs raccords avec leur décennie (les grands bleus cobalt 1920 n’ont rien à voir avec un paon flashy post-2000).
  • Vérifiez les craquelures typiques (légères mais authentiques) en surface – attention aux imitations grossières sans finesse.
  • Demandez facture descriptive/certificat écrit pour toute pièce prétendument ancienne/importante.
  • Examinez soigneusement restaurations ou repeints maladroits ; rien n’est pire qu’un émail ravalé façon puzzle chinois.
  • Privilégiez toujours les sources fiables reconnues par la communauté collectionneuse.
    > Si vous avez le moindre doute… Passez votre chemin ! Il y aura toujours une autre merveille Longwy qui croisera votre route.

Les Émaux de Longwy : une histoire à collectionner bien plus qu'un simple objet 💖

Au-delà des chiffres, les Émaux de Longwy racontent des histoires. Découvrir leurs motifs et leurs pièces iconiques, c'est s'ouvrir à un univers d'une richesse insoupçonnée. Oubliez le "joli bibelot" : ici, chaque ligne vibre d'inspirations venues de partout (et parfois de nulle part !).

Les motifs iconiques : des floralies Art Nouveau aux audaces Art Déco

Exemple de motif floral typique de l'Art nouveau sur un émail de Longwy, caractérisé par ses lignes courbes et sa palette de couleurs vives, contrastant avec les formes géométriques et les tons plus sombres de l'Art déco.

Avouons-le : si vous n’êtes pas restés fascinés dix minutes devant un décor Longwy, il vous manque un gène du goût (aucun jugement – juste une constatation scientifique). Les motifs floraux explosent littéralement sous le pinceau durant la période Art Nouveau : arabesques végétales, tiges ondulantes qui s’entortillent dans une palette vive, presque insolente. C’est la nature revue et corrigée par un designer insomniaque du début du XXe siècle.

Puis vient l’Art Déco, période où la géométrie entre dans la danse avec la grâce d’un automate soviétique. Adieu les courbes molles : place aux zigzags hypnotiques, motifs en escalier ou losanges stylés, souvent sur fond bleu profond ou noir chicissime. On pioche sans gêne chez Kandinsky ou Sonia Delaunay.

Le détail qui change tout ? La capacité incroyable des artistes de Lorraine à mêler exubérance française et rigueur graphique : personne ne fait cohabiter aussi bien les pivoines dodues et les chevrons acérés. Je mets quiconque au défi d’y rester indifférent.

Les pièces emblématiques : vases, boîtes, œufs et autres merveilles

Rendons à César ce qui appartient à Longwy : le vase boule est devenu LA forme star du bestiaire local. Rond comme un monde miniature prêt à éclore, il accueille tous les excès chromatiques imaginables – constellations oniriques ou bouquets luxuriants.

Les boîtes précieuses (rondes ou octogonales) rivalisent en raffinement ; elles ont abrité plus de secrets féminins (et pas que) que le sac d’une Castafiore moderne. On trouve aussi des œufs décoratifs (clin d’œil appuyé aux russes mais version Lorraine), plats d’apparat et cache-pots.

Certaines éditions limitées signées par Saint-Gaudens ou illustrant Le Petit Prince sont parties conquérir Toulouse ou même Nîmes. Oui oui : il arrive que Longwy s’échappe hors du Grand Est pour briller sous d’autres latitudes…

Conseils pour débuter une collection sans trop se ruiner

Vous voulez commencer votre collection sans finir ruiné comme un spéculateur crypto ? Voici mes recommandations pratico-pratiques :

  • Privilégiez les petites pièces (boîtes, coupelles) pour démarrer : souvent plus abordables que les grands vases mais tout aussi travaillées.
  • Repérez les signatures connues (Boggio, Curetti…) mais ne snobez pas l’anonyme élégant.
  • Focalisez-vous sur une période (ex : Art Déco vs années 50) pour donner une cohérence à votre collection – sinon c’est vite le bazar visuel façon brocante désespérée.
  • Osez les bourses aux collections locales, on y croise parfois LE vendeur qui ignore qu’il détient une rareté cachée.
  • Lisez les catalogues spécialisés : ça forme l’œil… et musclera votre bagout lors des négociations !
  • Inspectez scrupuleusement l’état avant achat : une restauration mal fichue vous collera longtemps aux basques.
  • Et surtout : achetez pour le plaisir visuel, pas pour la spéculation pure… vos étagères vous diront merci !

L'entretien de vos émaux : préserver leur éclat pour les générations futures

Oui bon… on rêve tous d’un héritage transmis sans tache ni éclat terni ! Ce n’est pas impossible — sauf si vous nettoyez vos pièces comme une vaisselle IKEA après raclette…

Il faut bannir fissa produits abrasifs (adieu vinaigre blanc & compagnie), préférer un chiffon doux humide SANS frotter comme un damné. Un séchage délicat suffit ; évitez l’exposition directe au soleil qui fait pâlir même le meilleur pigment cobalt.
Pour ceux qui aiment bichonner leur patrimoine :
- Ne laissez jamais vos émaux traîner dans une pièce humide (adieu salle de bains…)
- Protégez-les des chocs thermiques — ils détestent le chaud-froid plus que moi l’humour au premier degré !
- Pour raviver l’éclat : passez délicatement un tissu microfibre SEC — jamais mouillé à grande eau !
- Si doute sur une tache suspecte : demandez conseil à un spécialiste avant toute tentative hasardeuse…

Attention : un geste trop énergique peut causer plus de dégâts qu’une décennie sur Leboncoin. Douceur extrême recommandée !

Le prix des Émaux de Longwy : une affaire de passion et d'exception

Voici ce qu’il faut retenir, histoire de briller en société (ou devant votre banquier) :

Points essentiels à retenir sur la valeur des Émaux de Longwy

  • Un savoir-faire unique : chaque pièce est l’héritière d’une tradition commencée en 1798. L’art du cloisonné, la richesse des motifs et la rigueur de l’émail font de chaque objet un concentré d’excellence hexagonale. Ce n’est pas juste "joli" !
  • Des prix variables : on trouve des pièces simples autour de 150-200 €, des vases ronds recherchés à environ 1 000 €, et certains chefs-d’œuvre historiques dépassent les 10 000 €, selon l’expert du moment (source : Interencheres, Vessière Cristaux, Mr Expert). Le moindre détail – signature, complexité du décor ou état – influence fortement le prix.
  • Une fluctuation parfois irrationnelle : la cote évolue selon les modes, les artistes signataires et les ventes aux enchères. L’histoire et les catalogues confidentiels dictent souvent leur loi plus sûrement que le marché. Le facteur émotionnel reste déterminant.
  • Où acheter ? : entre la Manufacture (pièces neuves garanties), les boutiques spécialisées et le marché de l’occasion (Leboncoin, etc.), il existe toujours un terrain de chasse. La prudence est de mise concernant l’authenticité : mieux vaut trop vérifier que pas assez.
  • L’importance du vécu : les Émaux de Longwy ne sont pas qu’une question d’argent ; ils incarnent un pan du patrimoine vivant français. Investir dans cette céramique d’exception, c’est s’offrir un fragment d’histoire – parfois à bon prix pour qui sait ouvrir l’œil.

« Le prix n’est qu’un détail quand la passion guide le choix – surtout pour un chef-d’œuvre façonné par deux siècles d’artisanat. »

Collectionner Longwy est avant tout une affaire de passion plutôt que de spéculation… mais personne ne s’est jamais plaint qu’un bel achat vieillisse bien dans une vitrine ou sur un marché international. Si l’on devait parier sur une valeur-refuge esthétique traversant toutes les crises, ce serait celle-ci : la céramique lorraine émaillée, fièrement assumée.

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