Repenser son espace intérieur est probablement l’une des activités les plus satisfaisantes qui soit. Mais avouons-le : on n’a pas toujours envie de faire appel à un artisan pour le moindre projet. D’abord, parce que ça coûte cher. Mais aussi parce que le faire soi-même procure un plaisir que seul·e·s les bricoleurs peuvent comprendre. Encore faut-il maîtriser les bases. Alors, on s’est donné pour mission de vous montrer comment monter une cloison comme un pro. Préparez-vous à découvrir le guide le plus détaillé et complet du web. Avec nos conseils et astuces, redessinez vos espaces sans y laisser votre âme (ni trop d’argent).
Monter une cloison : redessiner l'espace sans y laisser votre âme ni trop d'argent
D'aucuns débutent un article par une envolée lyrique sur le foyer, mais avouons-le, ce n'est pas un canapé qui transforme votre intérieur – c'est la cloison, cette invention géniale entre l'intimité revendiquée et la rébellion spatiale. Oui, je l'affirme : monter une cloison, c’est s’offrir le luxe de remodeler sa vie à coups de vis et de plaques, ni plus ni moins. Pourquoi s’y lancer ? Parce que partager son salon avec des casseroles bruyantes ou sa chambre avec l’odeur de la cuisine n’est plus tolérable depuis 2023 (factuellement prouvé par mon propre nez). Mais aussi parce qu’une cloison permet tout simplement d’affirmer un style, d’isoler les bruits indésirables ou de créer une pièce dédiée à votre collection de cactus moches. J’en ai monté une pour séparer mon espace yoga du chat consterné : effet zen garanti.
« Si Dieu avait voulu que nous vivions dans des open-spaces, il aurait inventé la cloison amovible avant la roue. »
Pourquoi se lancer dans le montage d'une cloison : raisons pour découper vos espaces
- Rechercher l’intimité ou limiter l’exposition visuelle du pyjama licorne (le vôtre est sûrement plus sobre que le mien ?)
- Réorganiser son logement face à des besoins changeants – télétravail oblige ou arrivée impromptue d’un ado grognon
- Optimiser le confort thermique ou acoustique – car oui, poser une cloison peut transformer un loft glacial en cocon chaleureux
- Simple désir esthétique : marquer son territoire déco sans casser la tirelire pour des travaux lourds
Ce que vous cherchez vraiment en tapant "Comment monter une cloison ?"
Peut-on sérieusement croire que vous cherchez juste une définition ? Allons ! Ce que VOUS désirez, c’est :
- Un mode d’emploi limpide (si possible illustré par quelqu’un qui n’a pas deux mains gauches)
- Des astuces pour éviter la catastrophe architecturale et ne pas finir dans le bêtisier du BTP
- Des conseils économiques pour ne pas hypothéquer votre chat en frais de matériaux
- La garantie que même un amateur armé d’un mètre de travers peut y arriver (je suis passée par là...)
- Un zeste de validation pour oser se lancer (parler à ses cloisons ne compte pas comme consultation psy – j’ai vérifié)
La longueur idéale pour cet article : 1500 mots de conseils et astuces pratiques
Je vous promets ici non seulement le guide ultime pour transformer votre espace avec panache et légèreté mais aussi un feu d’artifice d’astuces inédites. C’est long, oui – mais est-ce qu’on forge une cathédrale avec un tweet ? Ici, chaque ligne compte pour faire rimer cloison avec passion (et éviter les murs bancals).
Avant de sortir la perceuse : indispensables pour un montage de cloison réussi
Désolé, mais si vous pensez que votre boîte à outils n’est qu’un ramassis d’objets perdus entre le tiroir-cagibi et l’héritage du grand-oncle bricoleur, détrompez-vous ! Votre outillage est le reflet exact de votre âme créative : excentrique, exigeante, ou franchement brouillonne. J’ai croisé Stéphane Collard sur un chantier – ce type pose ses outils en ligne droite avant même d’ouvrir la boîte de vis. Un cérémonial quasi chamanique, que j’envie secrètement (malheureusement mes tournevis préfèrent le breakdance).
Les outils : votre boîte à outils, une extension de votre personnalité
- Le mètre ruban : L’instrument qui sépare l’ingénu aventureux du géomètre implacable. Précision ou sculpture abstraite garantie…
- Le niveau à bulle/Laser : La limite entre l’horizontalité divine et la cloison ivre. Ne faites pas confiance à l’œil nu, sauf si vous êtes Picasso période cubiste.
- Le cutter ultra-aiguisé : Pour trancher le Placo avec une assurance de samouraï (attention aux doigts !).
- La visseuse : Oubliez le tournevis manuel ; on n’est plus en 1943. La visseuse sauve dos et moral.
- L'équerre métallique : Indispensable pour les angles droits (ou pour mesurer à quel point vos murs anciens sont tordus).
- Le cordeau à poudre : Parce qu’un trait droit c’est bien... mais bleu, c’est mieux.
- Monte-plaque ou lève-plaque pour solistes sans partenaires costauds.
Le détail qui change tout ? Prendre soin de ses outils comme Stéphane Collard – rituel zen assuré.
Les matériaux : le Placo, toile vierge pour vos futurs espaces
Avouons-le, rien ne crie « modernité démocratique » comme le Placoplâtre®, alias Placo. Facile à poser (sauf si vous confondez haut/bas…), se découpe au cutter comme une feuille A4 – rêve ou cauchemar selon votre taux de caféine. Le BA13 s’invite partout car il est léger et polyvalent ; les autres matériaux type carreaux plâtre ou béton cellulaire font parfois trop « bunker chic ».
Les rails et montants métalliques jouent les stars discrètes : ils supportent tout le monde sans jamais se plaindre ni réclamer des likes sur Insta. Fixés sur sol/plafond/murs, ils forment une trame solide et modulaire.
Les plaques de plâtre : dimensions, types et usages principaux
BA13 n’est pas un robot mais bien LA plaque star (épaisseur 12,5 mm), appréciée pour sa simplicité universelle. Mais attention ! Le Placo ne se résume pas à 50 nuances de gris : il existe des spécialités dignes d’un speed-dating chez Saint-Gobain.
| Type | Caractéristiques principales | Usages privilégiés |
|---|---|---|
| Standard (gris) | Polyvalente, facile à travailler | Cloisons sèches classiques |
| Hydrofuge (vert) | Résiste à l’humidité | Salles de bain, cuisines |
| Ignifugé (rose) | Haute résistance au feu | Proximité poêles/chaudières |
| Multi-confort (bleu) | Isolation acoustique/thermique renforcée | Chambres, pièces calmes |
| Haute dureté | Densité supérieure | Murs soumis aux coups |
« Un mauvais choix de plaque ? Et c’est tout votre espace qui se met soudain à pleurer sous les coups d’éponge ou les vocalises du voisinage. »
L'ossature métallique : colonne vertébrale discrète de votre nouvelle architecture
Peut-on sérieusement envisager une cloison sans ossature métallique ? C’est oublier que derrière chaque chef-d’œuvre se cache un squelette rigoureux : profilés R48/M48 standards pour cloison fine, R70/M70 si vous voyez grand ou épais ! Cette structure accueille câbles et isolants sans broncher ; c’est l’ossature qui dicte la stabilité générale et la durée de vie – rien que ça…
Vis, chevilles et bandes à joints : détails qui transforment l’amateur en artiste
Parce que oui, 90 % des échecs naissent ici ! Les vis spécifiques "à trompette" garantissent fixation ferme sans éclatement du Placo ; chevilles adaptées évitent la catastrophe lors de la pose d’étagères plus tard. La bande à joint papier ou armée ? Le secret d’une surface lisse ET solide – pas celle que votre belle-mère viendra gratter du regard lors du prochain dîner trop long.
Tracer et préparer le terrain pour votre future cloison
Je vais être cruellement honnête : si la prise de mesures vous semble secondaire, préparez-vous à une installation qui frôle l’installation artistique (version surréaliste non souhaitée). La précision, c’est la frontière ténue entre "cloison" et "œuvre contemporaine ratée".
La prise de mesures : rigueur d'un cartographe, œil d'un designer
Première règle du club du cloisonnement : mesurez deux fois, coupez une fois. Qui ose encore ignorer cette maxime millénaire ? Ça sent l’amateurisme ! J’ai moi-même vécu ce trauma initiatique en inversant hauteur/plafond un samedi matin – résultat : deux heures d’auto-flagellation esthétique et une planche bonne pour la sculpture abstraite. Les pros ne jurent que par des mesures ultra-précises (longueur, hauteur, épaisseur) avant toute intervention. Reportez ces joyaux métriques au sol et au plafond avec une jubilation presque suspecte.
Le traçage au sol et au plafond : créer la première ligne, début d'une nouvelle ère spatiale
Le traçage n’est pas un simple gribouillage de bricoleur en goguette. C’est la genèse de votre nouvel espace ! Utilisez un cordeau traceur et, secret des initiés, un niveau laser pour aligner verticalement sol et plafond jusqu’à l’excellence. Home multiservices exécute ce geste avec une maîtrise clinique : aucune déviation tolérée entre les deux plans. Je vous conseille, humblement mais fermement, de prendre exemple.
La gestion des imprévus : gérer murs non droits et plafonds biscornus
Peut-on sérieusement croire que les architectes du siècle passé visaient droit ? Certainement pas ! Acceptez donc vos murs tordus comme une facétie patrimoniale. Repérez les points hauts et bas à l’aide de votre niveau (et beaucoup d’humour noir). Pour compenser : adaptez le rail et l’ossature métallique en jouant sur cales ou tasseaux là où il faut rattraper le faux-aplomb – parfois plusieurs millimètres sont nécessaires sur toute la longueur. Vous transformez ainsi chaque défaut originel en démonstration éclatante de votre propre génie bricolo.
L'ossature métallique : squelette de votre création
Peut-on sérieusement parler de cloison sans s’arrêter sur l’ossature, cette armature invisible dont la rigueur évoque les lignes pures du Bauhaus (mais en moins dogmatique) ? Permettez-moi de remettre la pose des rails à la place qu’elle mérite : c’est littéralement le premier acte de création, l’instant où l’on décide si l’on va écrire un chef-d’œuvre ou un poème dadaïste.
La pose des rails : ancrage au sol et au plafond, geste fondateur
C’est ici que le bricoleur se distingue du poseur distrait. On commence par reporter au sol et au plafond l’emplacement exact de la future cloison (hommage à Mondrian, mais sans le jaune criard). Les rails métalliques – R48 pour les rêveurs modestes, R70 pour ceux qui aiment voir large – sont découpés à la bonne dimension puis fixés. Et là… ne négligez JAMAIS le choix des chevilles ! Béton rugueux ? Chevilles à expansion. Parpaing creux ? Spécialité adaptée. Bois ou plâtre ? Adaptez sous peine d’entendre craquer votre œuvre tel un tableau mal accroché dans une galerie poussiéreuse.
Le détail qui change tout : une fixation solide tous les 50-60 cm évite que la cloison ne vibre lors du prochain slam familial.
La découpe et fixation des montants verticaux : cadencer l’espace comme un maestro
Place aux montants – M48 ou M70 selon l’épaisseur désirée. Découpez-les à la hauteur précise (astuce : ajoutez 1 cm pour compenser les inégalités du sol), puis emboîtez-les dans les rails. L’espacement ? 60 cm pile-poil entre axes pour accueillir les plaques standards (120 cm de large). Si votre pièce est plus excentrique qu’une installation de Niki de Saint Phalle, adaptez : chaque plaque doit reposer sur deux montants minimum ! Une erreur ici et c’est le ballet du plâtre qui s’effondre avant la première répétition…
L’utilisation de la sertisseuse : geste professionnel qui change tout
Avouons-le : visser à tout-va est d’une tristesse absolue. La pince à sertir, c’est le secret des vrais artistes du Placo : elle relie rail et montant en perforant et repliant le métal d’un coup sec – sans vis supplémentaires. Ce mini-rituel assure une jonction solide, rapide et nette, ni vue ni connue une fois les plaques posées. La satisfaction sonore du « clac » n’a rien à envier à celle d’un flash photographique sur tapis rouge.
Conseils pour intégrer l’ossature aux murs existants : connexion discrète
Le raccordement mural réclame doigté et humilité. Fixez les rails d’extrémité contre les murs porteurs avec chevilles adaptées et vis longues ; inutile d’abuser sur le nombre, mais chaque point doit être solide ET invisible après finition (sinon, bonjour le festival des fissures masquées). Certains experts posent même une fine bande résiliente entre rail et mur pour limiter transmission acoustique – chic discret assuré.
L’ossature métallique est le squelette qui distingue sculpture éphémère et architecture pérenne. Chaque étape exige précision clinique, sauf si vous souhaitez produire de l’art abstrait sous couvert de rénovation.
La pose des plaques de plâtre
Imaginons une minute que le montage d’une cloison soit aussi trivial qu’un sandwich SNCF. Faux ! On aborde ici la haute couture du bricolage. Préparer et découper ses plaques, c’est plus Dior que discount, croyez-moi. Même un amateur y découvre (parfois à ses dépens) que la moindre hésitation se paie au centimètre près...
Préparer et découper les plaques de plâtre : précision chirurgicale
Première étape ? S’armer de son cutter affûté comme la langue d’un critique d’art contemporain.
Checklist : étapes clés pour la découpe d'une plaque de Placo
- Reporter soigneusement vos mesures sur le côté visible (pas l’envers, hérésie suprême)
- Marquer votre trait avec une règle métallique et un crayon
- Inciser fermement le carton au cutter sur toute la longueur
- Casser net la plaque en relevant : le plâtre cède comme par magie (sauf si vous manquez de poigne…)
- Couper le carton à l’arrière pour détacher proprement
- Pour les découpes complexes (prises, fenêtres...), préférez la scie cloche ou sauteuse – les doigts ne remplacent pas un outil adapté !
Ne jamais ignorer l’étape du ponçage des bords coupés pour éviter les éclats visibles après peinture.
Fixer les plaques sur l’ossature : visser avec méthode
Accrocher une plaque à l’ossature métallique s’apparente à une chorégraphie pour deux mains gauches.
- Maintenir parfaitement la plaque contre l’ossature (un lève-plaque ou un ami serviable devient vite indispensable)
- Vissez tous les 30 cm MAXIMUM en périphérie, 50 cm au centre – évitez les débordements, sinon c’est le festival des bosses postérieures
- Respectez un retrait de 1 cm du bord pour échapper aux fissures précoces (les négligents méritent leur sort)
- Astuce rare : commencez toujours à visser par le centre puis progressez vers l’extérieur afin de bien plaquer sans laisser d’air vicieux sous la surface.
J’ai jadis tenté l’improvisation — résultat : une plaque gondolée qui vibrait à chaque courant d’air. Il faut surtout visser droit pour éviter les problèmes.
Le sens de pose : secret d’un chantier réussi
Peut-on sérieusement négliger le sens des plaques ? Non. L’orientation verticale est privilégiée quand la hauteur sous plafond est inférieure à 2,50 m : joints verticaux alignés sur les montants, moins de découpes gênantes. Au-delà, optez pour l’horizontale qui limite les joints superposés et facilite une surface plane – avis aux perfectionnistes masochistes.
Le sens influe directement sur les finitions : mal posé, bonjour lignes disgracieuses et joints impossibles à camoufler sans prières multiples.
Les bords amincis : préparer le terrain pour des finitions parfaites
C’est là que tout se joue : ces fameux bords amincis sont conçus exprès pour accueillir bandes à joints et enduit. Si vous joignez deux bords francs faute d’attention ou de chance dans vos découpes… attendez-vous à des raccords impossibles à rendre invisibles.
Ils permettent non seulement un jointoiement en creux parfait mais garantissent aussi une vraie planéité après ponçage (la béquille secrète du bricoleur qui refuse d’admettre qu’il fait des erreurs). Cacher son incompétence derrière l’innovation technique… une astuce validée !
Les finitions : transformer une structure en espace vécu
Oublions la poésie industrielle des chantiers poussiéreux : la finition, c'est le moment où votre cloison cesse d'être une promesse pour devenir un réel espace vécu. Si certains y voient l’étape « cosmétique », j’y décèle la frontière entre une installation de fortune et une œuvre habitable. Soyons francs : rater ses joints, c’est offrir à ses murs le grain d’une vieille carte postale malmenée !
Le jointoiement des plaques de plâtre : précision et patience
Le jointoiement - technique souvent sous-estimée par l’amateur pressé - réclame l’application méticuleuse d’un enduit spécial dans la rainure entre deux plaques. Un malaxage lent s’impose (adieu, bulles disgracieuses !), puis on pose la bande à joint en appuyant délicatement au couteau large, sans plisser ni noyer de l’air – croyez-en mon traumatisme du premier essai. Superposez ensuite une fine couche d’enduit, en élargissant chaque passage pour lisser progressivement. Surtout : ne jamais céder à l’appel de l’épaisseur, sous peine de fissures existentielles au séchage.
Le ponçage : patience et finesse
Là, il faut sortir le masque stylé (oui oui, même si vous voulez snober la tendance) ! J’utilise toujours deux grains : un abrasif moyen (120-150) pour dégrossir après séchage de l’enduit, puis un grain fin (180-240) pour parfaire la douceur. Travaillez en mouvements circulaires—jamais linéaires sinon bonjour les stries visibles sous peinture. Ne jamais appuyer comme un damné : votre cloison mérite le respect dû à un tableau fraîchement verni.
L’application de l’enduit : effacer les imperfections, révéler l’espace
Ici se joue tout le charme du geste artistique : appliquez une première passe fine avec le couteau large sur bandes et têtes de vis, laissez sécher (pas de précipitation !) puis recommencez si nécessaire jusqu’à effacer toute trace visible. Lissez bien chaque couche—l’excès est ici votre pire ennemi, il ne sera jamais élégant une fois poncé. J’ai vu plus d’un bricoleur s’acharner inutilement là où il suffisait… d’un peu plus de temps entre chaque passe.
Les options de finition : personnalisation ou style assumé
Peinture mate immaculée ? Papier peint jungle tropicale ? Ou style brut urbain assumé qui fait hurler les puristes ? À chacun ses névroses décoratives. Attention : chaque choix exige sa propre préparation—sous-couche pour la peinture, mur parfaitement régulier pour les motifs… et pourquoi pas laisser apparent votre chef-d’œuvre technique si vous aimez les chantiers éternels façon loft berlinois.
Oser affirmer son style ou assumer ses petites irrégularités : la vraie touche finale. Même les grands musées n’accrochent pas que du parfait.
Questions fréquentes et conseils pour réussir votre cloison
Quel est le coût moyen pour monter une cloison ?
Avouons-le, l’argent ne fait pas le bonheur mais il limite le stress du banquier. Pour une cloison standard, comptez entre 45€ et 110€/m² (hors pose), selon la noblesse des matériaux. Si vous convoquez un pro, la facture grimpe joyeusement autour de 100 à 150€/m² tout compris. Oser le DIY ? Là, c’est votre sueur qui paie : vous pouvez sérieusement diviser la note par deux, voire mieux si votre patience n’a pas encore fui au premier coup de mètre ruban.
Peut-on monter une cloison soi-même sans être artisan ?
Peut-on sérieusement douter de vos capacités après ce guide ? Absolument PAS ! Avec un soupçon d’humilité (et une bonne visseuse), même l’amateur au syndrome du pouce gauche peut obtenir un résultat digne d’un minimalisme japonais. La recette : patience, précision… et acceptation volontaire d’une ou deux jurons techniques lors du premier essai.
Quelles précautions prendre lors du montage d'une cloison
Avant de jouer les Picasso des cloisons, équipez-vous comme si vous affrontiez une apocalypse domestique : gants anti-drame, masque anti-poussière ultra-glamour et lunettes. Repérez toujours les câbles ou tuyaux cachés (sinon surprise électrique garantie). Aérer généreusement – la poussière façon nuage postmoderne n’a rien d’artistique dans les bronches. Enfin, traitez toute humidité en amont sous peine de voir votre œuvre gondoler au premier été venu.
Les erreurs à éviter absolument qui transforment votre projet en œuvre d'art involontaire
- Prendre ses mesures « à peu près » : un centimètre d’errance = désastre spatial
- Oublier l’ancrage sérieux de l’ossature : shakings muraux dès la première engueulade familiale
- Visser les plaques sans respecter les espacements et retraits : festival des fissures et bosses garanties !
- Négliger le jointoiement ou poncer comme un bûcheron : bonjour reliefs inavouables sous peinture
- Choisir un mauvais type de plaque : regret éternel dans les pièces humides…
Le génie, c’est savoir couper court à la tentation d’improviser. Soyez plus obsessionnel que perfectionniste – vos murs et vos invités vous remercieront.
Votre nouvelle cloison, un nouvel espace à vivre
Bravo, le marathon visseuse-cutter-niveau touche à sa fin... si vous avez suivi chaque étape avec minutie, alors votre espace est métamorphosé !
Vous venez d’offrir à votre intérieur une signature unique, pensée par vous. Plus qu'un mur, c’est un manifeste contre la monotonie spatiale.
Synthèse : les 3 clés de la réussite
- Précision dès la mesure : elle évite les erreurs majeures
- Choix des bons matériaux (BA13, ossature adaptée) pour une cloison solide et esthétique
- Finitions soignées : joints, ponçage et finitions assumées, la différence entre bricolage et création
Vous êtes prêt ? L’espace idéal est désormais chez vous, sous vos doigts, avec votre nouvelle cloison. Transformation garantie – même le chat est surpris.
