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Galerie Taylor : tout savoir sur la photographie d’art à Paris

La Galerie Taylor, c’est le lieu à ne pas rater pour quiconque aime la photographie d’art. On vous explique pourquoi.

9 min
Culture & Inspirations
5 September 2025 à 13h15

Dans le 10ème arrondissement de Paris, l’Atelier Galerie Taylor dévoile le meilleur de la photographie d’art passée et contemporaine. Lieu de vie et de rencontres, elle réunit les amateurs autour d’œuvres qui ont toutes une histoire à raconter. Mais que vaut réellement cette adresse incontournable ? Et surtout, pourquoi devriez-vous vous y aventurer ? On vous dit tout.

Galerie Taylor : Une immersion photographique parisienne 📸

Peut-on sérieusement imaginer tomber amoureux d’une galerie avant même d’y avoir vu la moindre œuvre ? Eh bien, c’est ce qui m’est arrivé la première fois que j’ai poussé la porte de la Galerie Taylor. Pas de portier en redingote ni de murmures compassés sur le prix du génie : ici, c’est la photographie d’art qui s’exhibe sans fard ni prétention, dans un écrin où le visiteur a le droit d’être ému... ou perplexe, voire les deux !

Avouons-le, le mot « galerie » évoque encore chez beaucoup ce club fermé où l’on n’ose pas respirer trop fort par peur de déranger les linéaments du bon goût. Et pourtant ! Chez Taylor, l’élitisme a été relégué au rang de curiosité archéologique. La sélection pointue des œuvres (oui, vous y trouverez aussi bien des tirages argentiques historiques que des audaces contemporaines) ne sert jamais à exclure, mais à ouvrir le champ du regard.

L’objectif n’est pas de vous faire sentir petit devant les grands noms… mais bien grand devant l’émotion brute que procure une image.

L'essence de la Galerie Taylor : un écrin pour la photographie d'art

Située à un jet de caillou de la Place de la République (ne me lancez pas sur l’ironie géographique), la Galerie Taylor s’impose comme un rendez-vous pour passionnés et aventuriers. À l’origine du projet : le désir d’ouvrir la photographie d’art à tous ceux qui en ont marre de tourner autour des vitrines par crainte d’être jugés sur leurs chaussures ou leur vocabulaire. Ici, point de snobisme ; chaque mur respire la conviction que l’image appartient à ceux qui veulent bien lui donner du temps.

Un catalogue singulier : entre trésors du passé et regards émergents

Ce qui distingue cruellement Taylor ? Son refus obstiné de choisir entre hier et demain. On y croise des tirages argentiques carrés dignes des années 60 (salut Pierre Boulat !), posés sans complexe aux côtés d’expérimentations plus abstraites ou documentaires signées par des artistes contemporains avides de réinventer le médium.

Le détail qui change tout ? Cette capacité à associer dans une même scénographie le récit feutré du passé et l’énergie brute du présent, sans jamais sacrifier l’un à l’autre. Paysage immuable ou portrait allégorique, couleur saturée ou noir et blanc granuleux, chaque cliché devient prétexte à questionner votre propre œil – et parfois votre patience devant certains titres abscons... Mais n’est-ce pas là toute la joie ?

Photographie exposée à la Galerie Taylor mêlant tirage argentique noir et blanc avec œuvre contemporaine colorée. Hommage à l’éclectisme artistique.

Légende : Dialogue visuel entre classicisme argentique et audace contemporaine — toute la philosophie curatoriale de Taylor dans une image.

La promesse d'une découverte : pourquoi s'aventurer chez Taylor ?

Permettez que je verse dans l’intime un instant (après tout, il faut bien assumer sa subjectivité) : chaque passage chez Taylor me laisse avec ce trouble exquis d’avoir rencontré une histoire dont j’ignorais avoir besoin. Certaines œuvres sont comme ces amis inattendus qui surgissent un matin pluvieux — elles bousculent vos certitudes esthétiques et installent dans votre mémoire des souvenirs inventés.

Vous hésitez encore ? Le vrai luxe ici n’est pas monétaire, mais émotionnel. Vous sortirez avec plus de questions qu’en entrant — ce qui est une réussite majeure si on se fie au taux d’ennui chronique qui sévit ailleurs sous les moulures dorées.

  • Pluralité radicale des styles (du documentaire au paysage allégorique)
  • Ambiance accueillante loin du snobisme ordinaire — on vous regarde dans les yeux, pas les étiquettes !
  • Œuvres accessibles à tous (pas seulement en termes de prix…)
  • Possibilité rare d’échanger avec les artistes lors des vernissages — assez pour nourrir vos prochains apéritifs mondains ?
  • Une expérience sensorielle inédite où chaque photographie raconte sa propre obsession secrète.

Oubliez vos préjugés poussiéreux sur les galeries parisiennes ; poussez simplement cette porte insolente et préparez-vous à être chahuté par le regard.

Les maîtres et talents de demain : les photographes de la Galerie Taylor

Peut-on sérieusement ignorer l'incroyable éclectisme du casting photographique proposé par la Galerie Taylor ? Si oui, je vous suggère poliment une pause introspective. Ici, la vénération des grands noms ne sert pas d’écran de fumée à la vacuité, elle engage, elle bouscule. Et croyez-le ou non, ceux qui s’aventurent dans ce panthéon contemporain découvrent que la photographie ne se résume ni à l’icône ni au débutant, mais à un dialogue ininterrompu entre mémoire et invention.

Un panorama d'artistes : figures iconiques et nouvelles signatures

À la Galerie Taylor, le ballet des grands maîtres côtoie sans rougir les audaces des nouveaux venus. Quelques noms ? Willy Ronis, Ralph Gibson, Pierre Boulat, Georges Martin, Maurice Bonnel : voilà pour le socle patrimonial — assez solide pour faire taire tout amateur qui prétendrait que la photographie n’a pas d’histoire.

L'empreinte des grands noms : Willy Ronis, Ralph Gibson et autres légendes

Avouons-le : évoquer Willy Ronis sans un léger frisson relève de l’imposture. Son œuvre – toute en empathie douce et lumière naturelle – ausculte le Paris populaire avec une attention quasi entomologique pour les gestes ordinaires (et donc extraordinaires). Le regard de Ronis a cette capacité rare : rendre sublime l’insignifiant. Qui n’a jamais été saisi par un déjeuner sur le pouce au bord du canal ou par la simplicité géniale d’un couple sur les toits ?

Photographie noir et blanc emblématique de Willy Ronis : scène parisienne des années 1950, lumière naturelle poétique.

Légende : Paris vu par Ronis — quand le quotidien devient patrimoine émotionnel. La scène saisit un instant suspendu : éclats de rire volés sous un ciel capricieux.

À ses côtés, Ralph Gibson agite le spectre américain du minimalisme et du mystère graphique. Ses compositions jouent sur le contraste brutal du noir et du blanc, interrogent nos attentes visuelles et déroutent toujours un peu (oui, même moi). Gibson ne photographie pas ce qui est là — il isole la forme et invite à y projeter ses propres obsessions.

On aurait tort d’oublier Pierre Boulat (reportages ciselés), Georges Martin (regards furtifs sur l’intime social) ou Maurice Bonnel (poésie urbaine taillée à vif). Chacun contribue à hisser le médium photographique bien au-delà de son cliché supposé.

Les regards neufs : faire confiance aux talents émergents

La tentation serait grande de s’arrêter aux monuments ; heureusement Taylor cultive aussi l’art de débusquer les signatures prometteuses. Car non, l’innovation n’est pas un vain mot décoratif ici !

Pourquoi accorder sa confiance à ces jeunes pousses ? Pour leur capacité à déranger notre vision confortable du monde, pour leur sincérité brutale ou leurs détours poétiques inattendus.

Voici quelques-uns des visages qui incarnent cet esprit résolument contemporain :

  • Frédéric Noy : Reportages humanistes entre Afrique centrale et Orient. Récemment célébré pour sa série sur le football Masaï au Kenya – une plongée sensorielle dans le quotidien d’une jeunesse invisible.
  • Philippe Bréson : Exploration du souvenir familial et du paysage mental ; une écriture délicate entre trace intime et narration universelle.
  • Jérémy Lempin : Photographe-reporter fasciné par les marges oubliées (Tchad, hôpitaux militaires) ; ses images oscillent entre rudesse documentaire et tendresse pudique.
  • Angélique Boissière : Regard féminin incisif sur l’espace urbain ; joue avec la frontière poreuse entre mise en scène et spontanéité brute.

"Le détail qui change tout ? La galerie n’expose pas seulement des œuvres mais révèle des mondes parallèles portés par ces regards neufs."

Les artistes émergents et leurs domaines privilégiés

Artiste Domaine / Univers
Frédéric Noy Reportage humaniste (Afrique centrale, Football Masaï - Kenya)
Philippe Bréson Souvenir familial & paysage mental
Jérémy Lempin Reportage documentaire (Tchad, hôpitaux militaires)
Angélique Boissière Scènes urbaines contemporaines / Frontières urbain-intime

D’aucuns trouveront peut-être ce bouillonnement vertigineux ; personnellement j’y vois une chance rare d’assister à la germination d’œuvres futures qui compteront… À condition que vous acceptiez d’être curieux — sinon passez votre chemin (mais quelle perte !).

Infos pratiques : visiter et s'informer sur la Galerie Taylor

Où trouver la Galerie Taylor à Paris ?

Peut-on sérieusement se perdre dans le 10e arrondissement lorsqu’on cherche une galerie d’art qui en vaut vraiment la peine ? Pour vous éviter ce ridicule, voici l’information cruciale : Galerie Taylor, 7 rue Taylor, 75010 Paris. L’adresse a tout du repaire secret sans le côté snob.

Concernant les horaires — n’espérez pas faire votre visite un lundi (c’est fermé, comme beaucoup de lieux de bon goût). Les horaires habituels sont du mardi au vendredi de 14h30 à 19h, et le samedi de 11h à 19h. Envie de briller lors d’un samedi pluvieux ? C’est là qu’il faut être. Attention, certaines fermetures exceptionnelles peuvent surgir sans crier gare (expos temporaires, accrochages d’œuvres inédites…). Le détail qui change tout ? Toujours vérifier le site officiel pour ne pas jouer les badauds déçus.

Contacter la galerie pour toute demande d'information

Vous souhaitez dialoguer avec un humain (et non une IA surexcitée) ou réserver une visite guidée où l’on parlera peut-être de football Masaï ou des lumières du Kenya ? Rien de plus simple. Composez le 06 61 31 24 48 et réclamez José Nicolas (on ne fait pas plus authentique). Par mail, c’est tout aussi efficace : contact@galerie-taylor.fr.

Pour les aficionados du formulaire en ligne ou ceux que la timidité tenaille, rendez-vous directement sur cette page contact. Osez poser vos questions sur l’état du stock (oui, même pour Owiny en Ouganda), demander des devis ou organiser une rencontre privée avec un artiste : ici, chaque curiosité est prise au sérieux.

L’expérience commence avant même votre entrée : un appel ou un mail bien senti suffit à faire basculer votre vision des galeries parisiennes !

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